Impact du décret tertiaire sur les gares routières et fluviales

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Comment les gares routières et fluviales de Lyon sont-elles concernées par le décret tertiaire ?

Le décret tertiaire : une obligation pour les infrastructures lyonnaises

Le décret tertiaire, entré en vigueur en octobre 2019, impose aux bâtiments à usage tertiaire de plus de 1 000 m² une réduction progressive de leur consommation énergétique. Les objectifs fixés sont ambitieux : -40 % d’ici 2030, -50 % en 2040 et -60 % en 2050. Les gares routières et fluviales de Lyon, qui accueillent des activités tertiaires comme des services de billetterie, des commerces et des espaces d’attente, doivent se conformer à cette réglementation.

Leur mise en conformité n’est pas une simple formalité. Elle implique des actions concrètes pour optimiser la consommation d’énergie et assurer un suivi rigoureux. Opérateurs, collectivités et gestionnaires d’infrastructures doivent ainsi adapter leurs bâtiments et leurs systèmes de gestion énergétique afin de respecter les exigences légales.

Quels engagements pour les gestionnaires des gares de Lyon ?

Les exploitants de ces infrastructures doivent suivre plusieurs obligations clés pour se conformer au décret tertiaire :

  1. Collecte et déclaration des consommations énergétiques : Toutes les gares concernées doivent transmettre chaque année leurs données de consommation sur la plateforme OPERAT de l’ADEME. Cette démarche est essentielle pour mesurer l’évolution des performances énergétiques.

  2. Mise en place d’un plan d’action : Sur la base des consommations enregistrées, des stratégies doivent être définies. Elles peuvent inclure l’optimisation des équipements, la modernisation des bâtiments ou la formation des employés pour limiter les dépenses énergétiques inutiles.

  3. Suivi et ajustement des stratégies : Une vérification régulière des consommations permet d’ajuster les actions entreprises et d’optimiser l’efficacité des améliorations mises en place.

Les défis des gares routières et fluviales face au décret tertiaire

Si le décret tertiaire vise à réduire la consommation d’énergie de toutes les activités tertiaires, son application aux gares de Lyon pose plusieurs difficultés :

  • Une activité en flux variable : L’affluence des gares change en fonction des heures et des jours, compliquant l’optimisation énergétique.

  • Des infrastructures parfois anciennes : Certaines gares fluviales sont situées dans des bâtiments historiques, ce qui limite les possibilités de rénovation.

  • Une consommation d’énergie importante : L’éclairage, le chauffage, la climatisation et les équipements informatiques représentent des postes de dépense énergétique considérables.

Exemples d’actions pour une meilleure efficacité énergétique

Pour aider les gares lyonnaises à respecter le décret tertiaire, plusieurs actions concrètes peuvent être mises en place :

  • Modernisation des systèmes de chauffage et climatisation : Remplacement des anciens équipements par des modèles plus performants, installation de systèmes intelligents de régulation.

  • Amélioration de l’éclairage : Passage à l’éclairage LED et installation de capteurs de présence pour réduire la consommation inutile.

  • Isolation et optimisation thermique : Pose de double vitrage, isolation des toitures et façades pour limiter les pertes d’énergie.

  • Utilisation des énergies renouvelables : Installation de panneaux solaires ou recours à des fournisseurs d’énergie verte.

  • Sensibilisation des usagers et du personnel : Affichage de recommandations éco-responsables, formation des employés à une utilisation optimale des équipements.

Les bénéfices d’une mise en conformité

Respecter le décret tertiaire ne se limite pas à une obligation administrative. La transition vers une gestion plus durable présente plusieurs avantages :

  • Une réduction des coûts énergétiques : Une meilleure maîtrise des consommations entraîne des économies significatives sur les factures d’électricité et de chauffage.

  • Une amélioration de l’image : S’inscrire dans une démarche écologique valorise les infrastructures et renforce leur attractivité.

  • Une anticipation des évolutions réglementaires : En s’adaptant aujourd’hui, les gares lyonnaises se préparent aux futures exigences environnementales.

Conclusion

Les gares routières et fluviales de Lyon ont tout intérêt à prendre les devants pour se conformer au décret tertiaire. La réduction de la consommation énergétique est un défi, mais aussi une opportunité de modernisation et d’économies. Pour cela, une planification efficace, des investissements ciblés et une implication de toutes les parties prenantes sont essentiels.

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